Un monde plus vieux, c'est pas cool.
Aujourd'hui chères amies blogueuses, chers amis blogueurs, lecteurs, kouign amann de toute origine, je vais vous parler de ma Vie.
Ma Vie s'écrit avec un V majuscule, car elle se détache de la vôtre par son caractère exceptionnel. Ainsi, je suis certainement le seul être au monde à savoir que le zeugma est une figure de rhétorique qu'on pourrait qualifier d'antonyme de l'asyndète, et ça, c'est important de vous le rappeler, pauvres mortels.
Aujourd'hui donc, un Événement s'est déroulé dans ma Vie à Moi. Un terrible fléau qu'on appelle dans mon pays d'origine : La visite des grands-parents, aisément traduisible dans ma langue d'adoption par l'expression : La visite des grands-parents, mais que je pourrais également exprimer dans mon langage personnel par la locution : Putain, quand est-ce que la vieille va cesser de venir prendre de mes nouvelles, que je puisse enfin avoir la paix et attendre tranquillement l'héritage qui ne devrait plus tarder à tomber, non mais oh.
Mais problème, que dis-je, paradoxe : pour toucher ledit héritage, il faut endurer des visites régulières des grands-parents, qu'on laisse venir à nous le plus souvent parce qu'avec un peu de chance ils rateront l'entrée de l'autoroute pour aller délicatement s'écraser contre le pilier d'un pont.
Malheureusement, ils finissent par arriver. Et c'est alors le début d'une période de souffrances, de doutes et d'horreurs : la Terreur, avec un grand T, deux gâteaux et l'addition s'il vous plaît.
Car les grands-parents, comme leur nom de l'indique pas, sont vieux et cons. Peut-être pas tous, mais les miens le sont tellement que ça compense. Les grands-parents™, c'est un couple : l'homme, qui se laisse marcher sur les pieds depuis quarante ans, et la femme, celle qui dirige le foyer et fait (de) la dinde. La connerie de Les grands-parents™ s'exprime au plus fort moment : celui du repas, entre le rôti et le fromage.
Mon Intelligence Supérieure sent alors que Quelque Chose va se produire. Le ciel s'assombrit. L'air se fait lourd, menaçant, oppressant. Il est temps de changer l'ampoule.
C'est le moment où la grand-mère, qui est le genre féminin du grand-parent, va parler et va exprimer son avis sur les grands problèmes du monde. Alors, pour ne pas participer aux discussions, j'adopte une conduite appropriée, à savoir que telle une Carla Bruni en plus belle, je souris et je ferme ma gueule.
Car la grand-mère est redoutable dans son genre. Elle est racistophobe. Ou xénophiste, je sais plus trop. Et c'est donc parti pour plusieurs heures d'écoulement de sa logorrhée (ou diarrhée verbale), offrant parfois des citations cultes tel que le célèbre « Les Chinois, ça sera bientôt pire que les Arabes vous verrez ! ».
Ce genre de phrases est classée de niveau 9 sur l'échelle de la connerie selon Ève Angeli, et est donc à ranger au côté des conneries lourdes, dont j'ai pu vous parler notamment par ici. Vous reprenez tout cet article, vous changez quelques mots, et vous avez mes réflexions sur le racisme. Mettez-y un peu du vôtre, y a pas de raison que ce soit moi qui fasse tout ici.
Tout ça pour dire que j'ai passé un week-end pourri, en fait, mais c'eût été dommage si je l'avais dit ainsi n'est-ce pas ?
Ma Vie s'écrit avec un V majuscule, car elle se détache de la vôtre par son caractère exceptionnel. Ainsi, je suis certainement le seul être au monde à savoir que le zeugma est une figure de rhétorique qu'on pourrait qualifier d'antonyme de l'asyndète, et ça, c'est important de vous le rappeler, pauvres mortels.
Aujourd'hui donc, un Événement s'est déroulé dans ma Vie à Moi. Un terrible fléau qu'on appelle dans mon pays d'origine : La visite des grands-parents, aisément traduisible dans ma langue d'adoption par l'expression : La visite des grands-parents, mais que je pourrais également exprimer dans mon langage personnel par la locution : Putain, quand est-ce que la vieille va cesser de venir prendre de mes nouvelles, que je puisse enfin avoir la paix et attendre tranquillement l'héritage qui ne devrait plus tarder à tomber, non mais oh.
Mais problème, que dis-je, paradoxe : pour toucher ledit héritage, il faut endurer des visites régulières des grands-parents, qu'on laisse venir à nous le plus souvent parce qu'avec un peu de chance ils rateront l'entrée de l'autoroute pour aller délicatement s'écraser contre le pilier d'un pont.
Malheureusement, ils finissent par arriver. Et c'est alors le début d'une période de souffrances, de doutes et d'horreurs : la Terreur, avec un grand T, deux gâteaux et l'addition s'il vous plaît.
Car les grands-parents, comme leur nom de l'indique pas, sont vieux et cons. Peut-être pas tous, mais les miens le sont tellement que ça compense. Les grands-parents™, c'est un couple : l'homme, qui se laisse marcher sur les pieds depuis quarante ans, et la femme, celle qui dirige le foyer et fait (de) la dinde. La connerie de Les grands-parents™ s'exprime au plus fort moment : celui du repas, entre le rôti et le fromage.
Mon Intelligence Supérieure sent alors que Quelque Chose va se produire. Le ciel s'assombrit. L'air se fait lourd, menaçant, oppressant. Il est temps de changer l'ampoule.
C'est le moment où la grand-mère, qui est le genre féminin du grand-parent, va parler et va exprimer son avis sur les grands problèmes du monde. Alors, pour ne pas participer aux discussions, j'adopte une conduite appropriée, à savoir que telle une Carla Bruni en plus belle, je souris et je ferme ma gueule.
Car la grand-mère est redoutable dans son genre. Elle est racistophobe. Ou xénophiste, je sais plus trop. Et c'est donc parti pour plusieurs heures d'écoulement de sa logorrhée (ou diarrhée verbale), offrant parfois des citations cultes tel que le célèbre « Les Chinois, ça sera bientôt pire que les Arabes vous verrez ! ».
Ce genre de phrases est classée de niveau 9 sur l'échelle de la connerie selon Ève Angeli, et est donc à ranger au côté des conneries lourdes, dont j'ai pu vous parler notamment par ici. Vous reprenez tout cet article, vous changez quelques mots, et vous avez mes réflexions sur le racisme. Mettez-y un peu du vôtre, y a pas de raison que ce soit moi qui fasse tout ici.
Tout ça pour dire que j'ai passé un week-end pourri, en fait, mais c'eût été dommage si je l'avais dit ainsi n'est-ce pas ?
Et pour finir comme j'ai commencé, parlons de pluie : prenez garde à la chute de reins !
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